couronner

COURONNER

conjugaison verbe transitif
Étymologie : xe siècle, au participe passé, coronat, « tonsuré ». Dérivé de couronne, d’après le latin classique coronare, « entourer, ceindre ».
1.  Coiffer solennellement d’une couronne la tête d’un souverain. Couronner un roi, un empereur, un pape. Couronner d’une couronne d’or, d’argent. Fig. Proclamer roi ou empereur. Ce monarque, avant de mourir, fit couronner son fils.
2.  Ceindre d’une couronne. Couronner le vainqueur. Couronner de fleurs, de laurier, de myrte. Le Christ fut, par dérision, couronné d’épines. Litt. Un front couronné de cheveux blancs. De simples fleurs couronnaient sa tête. Fig. Récompenser en décernant une couronne ou un prix. Couronner un élève, un lauréat. Par métonymie. Couronner un ouvrage. Les livres que l’Académie a couronnés. Couronner le mérite, la vertu.
3.  Surmonter une construction, en constituer la partie supérieure. Un entablement, une corniche couronne l’édifice. Un donjon couronné de mâchicoulis. Fig. et litt. Déjà les forêts se couronnent de feuillage. Une montagne couronnée de neige. Plusieurs coteaux couronnent la ville. Marque de domaine : militaire. Couronner une position, une hauteur, les glacis, s’en rendre maître.
4.  Fig. Parachever ; amener à la perfection. Le succès a couronné son entreprise. Il a couronné sa vie par une mort héroïque. Couronner les vœux de quelqu’un, réaliser pleinement ses désirs.
5.  Se dit d’un cheval qui se blesse au genou en tombant. Il a couronné son cheval. Le plus souvent pron. Ce cheval s’est couronné. Par analogie. Fam. L’enfant s’est couronné le genou.
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