déduction
DÉDUCTION
nom fémininÉtymologie : xive siècle. Emprunté du latin deductio, ‑onis, « action d’emmener », « déduction, retranchement ».
1.
Marque de domaine : comptabilité.
Action de soustraire telle ou telle partie d’une somme ou d’un total.
Opérer la déduction des sommes déjà réglées.
Cela viendra en déduction de ce que je vous dois.
Déduction faite des dettes et legs, la succession se monte à deux millions de francs.
2.
Marque de domaine : logique.
Raisonnement qui consiste à tirer, selon des règles précises, d’une ou de plusieurs propositions une autre proposition, appelée conclusion, qui en est la conséquence nécessaire.
Raisonner par déduction, c’est aller du principe aux conséquences, du général au particulier, de l’implicite à l’explicite.
Le syllogisme est la forme usuelle de la déduction médiate, la démonstration mathématique celle de la déduction immédiate.
On oppose habituellement déduction et induction.
Par extension.
Action de tirer une conséquence d’une ou de plusieurs données ; cette conséquence elle-même.
Une suite de déductions.
Une implacable déduction.
– Marque de domaine : philosophie.
Déduction transcendantale, opération par laquelle Kant, dans la Critique de la raison pure, entreprend d’expliquer et de justifier la valeur objective des conditions subjectives de la connaissance.
La déduction transcendantale légitime l’application à l’expérience des concepts a priori.
Voir aussi
- [Terminologie (FranceTerme)] :
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- dédouanage, n. m.
- dédouanement, n. m.
- dédouaner, v. tr.
- dédoublage, n. m.
- dédoublement, n. m.
- dédoubler, v. tr.
- dédramatiser, v. tr.
- déductibilité, n. f.
- déductible, adj.
- déductif, -ive, adj.
- déduction, n. f.
- déductivement, adv.
- déduire, v. tr.
- déduit, n. m. [7e édition]
- déesse, n. f.
- défâcher (se), v. pron.
- de facto, loc. adv.
- défaillance, n. f.
- défaillant, -ante, adj.
- défaillir, v. intr.