dérivation

I. DÉRIVATION

nom féminin
Étymologie : xive siècle, comme terme médical. Emprunté du latin derivatio, « action de détourner les eaux », puis, « dérivation (des mots) ».
↪ voir aussi : II. Dérivation (n. f.)
1.  Action de détourner un cours d’eau. La dérivation d’un fleuve. Un canal de dérivation. Le conduit utilisé à cet effet. Le moulin est alimenté en eau par une dérivation venant de la rivière. Par analogie. Marque de domaine : chirurgie. Déviation thérapeutique d’un liquide physiologique hors de son circuit normal. La dérivation d’une veine, d’une artère. – Marque de domaine : électricité. Action d’installer un circuit annexe entre deux points d’un circuit fermé ; ce circuit lui-même. Un montage en parallèle constitue une dérivation. Circuits en dérivation, en parallèle.
2.  Marque de domaine : linguistique. Dérivation propre, mode de formation d’un mot à partir d’un autre au moyen d’un préfixe ou d’un suffixe. Les mots « grandelet », « grandement », « grandeur », « grandir » sont formés sur « grand » par dérivation propre. Dérivation impropre, qui consiste à faire passer un mot de la catégorie grammaticale à laquelle il appartient dans une autre (aujourd’hui, on dit plutôt Hypostase). Le substantif « devoir » est formé par dérivation impropre du verbe « devoir ».
3.  Marque de domaine : mathématiques. Opération qui consiste à calculer la dérivée d’une fonction.
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