édit
ÉDIT
nom masculinÉtymologie : xive siècle, comme terme d’antiquité. Emprunté du latin edictum, « règlement, ordonnance, édit », participe passé neutre de edicere, « proclamer, ordonner ».
1.
Marque de domaine : droit romain.
Règlement, ordonnance émanant de certains magistrats : consuls, préteurs, édiles.
Les édits furent longtemps proclamés à haute voix et, plus tard, affichés dans les lieux publics.
Édit perpétuel, compilation de ces édits faite sur ordre d’Hadrien pour codifier le droit prétorien.
Spécialement.
Décision de l’empereur.
L’édit de Dioclétien, contre les chrétiens (303).
2.
Sous l’Ancien Régime, acte législatif émanant du roi.
Par opposition aux ordonnances, dont les dispositions avaient un caractère général, les édits ne portaient que sur une matière ou une catégorie particulière de personnes.
On les désignait généralement par leur objet : L’édit des Duels, ou par le lieu où ils avaient été donnés :
Édit d’Amboise (1563).
Édit de Nantes (1598).
La révocation de l’édit de Nantes (1685).
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- édicter, v. tr.
- édicule, n. m.
- édifiant, -ante, adj.
- édificateur, -trice, n.
- édification, n. f.
- édifice, n. m.
- édifié, adj. [2e édition]
- édifier, v. tr.
- édile, n. m.
- édilité, n. f.
- édit, n. m.
- éditer, v. tr.
- éditeur, -trice, n.
- édition, n. f.
- éditorial, -ale, adj. et n.
- éditorialiste, n.
- édredon, n. m.
- éducable, adj.
- éducateur, -trice, n. et adj.
- éducatif, -ive, adj.