élevé, -ée
✻ÉLEVÉ, ÉLEVÉE
adjectifÉtymologie : xiie siècle, au sens de « fier, orgueilleux ». Participe passé d’élever.
I.
I. Haut.
1.
En parlant d’un lieu, d’un édifice.
Qui atteint une grande hauteur.
Une montagne très élevée.
Un immeuble peu élevé.
Qui est situé en hauteur, sur une hauteur.
Un lieu fort élevé.
Au point le plus élevé de ce massif montagneux.
Habiter un étage élevé.
Par analogie.
Haut placé dans une classification, une hiérarchie.
Le soprano est la plus élevée des voix.
Occuper un rang élevé, une situation élevée.
2.
En parlant d’une grandeur mesurable.
Supérieur à la moyenne ou à la normale.
Une température élevée pour la saison.
Être d’une taille élevée.
Emprunter de l’argent à un taux élevé.
Rouler à une vitesse trop élevée.
Un nombre élevé de visiteurs.
3.
Fig.
Qui fait preuve d’élévation morale, spirituelle ; noble.
Une âme élevée, un esprit élevé.
Des idées, des considérations d’un ordre élevé.
Montrer des sentiments élevés.
Spécialement.
Style élevé, style noble et soutenu, qui produit une impression de grandeur.
II.
II. Qui a été formé selon certains principes d’éducation.
Un enfant bien élevé, auquel on a enseigné les usages sociaux et les règles de la politesse.
Une personne mal élevée.
Absolument.
Il n’est pas élevé, il est sans éducation, ne connaît pas les principes élémentaires de la vie en société.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- éléphantesque, adj.
- éléphantiasis, n. m.
- éléphantin, -ine, adj.
- éléphas, n. m. [4e édition]
- élevage, n. m.
- élévateur, -trice, adj.
- élévation, n. f.
- élévatoire, adj.
- élève [I], n.
- élève [II], n. f.
- élevé, -ée, adj.
- élever, v. tr. et pron.
- éleveur, -euse, n.
- élevon, n. m.
- élevure, n. f.
- elfe, n. m.
- élictroïde, adj. [4e édition]
- élider, v. tr.
- éligibilité, n. f.
- éligible, adj.