métaphysique

MÉTAPHYSIQUE

nom féminin et adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin scolastique metaphysica, du grec meta ta phusika, « (ce qui vient) après les questions naturelles », titre donné aux traités d’Aristote qui, dans le classement de ses œuvres, font suite à la Physique.
1.  N. f. Partie de la philosophie qui a pour objet la recherche des premiers principes, des causes premières et des fins de toutes choses. Chez Aristote, la métaphysique est la science de l’être en tant qu’être, appelée plus tard ontologie. La critique kantienne de la métaphysique.
▪  Par métonymie. Doctrine, système de métaphysique propre à un auteur, à une école. La métaphysique d’Aristote. Métaphysique scolastique.
2.  Adj. Qui est relatif à la métaphysique ; qui n’est pas donné dans l’expérience, qui passe les limites de l’expérience. Problème, question métaphysiques. Intuition métaphysique. Connaissance, certitude métaphysique. La nécessité métaphysique des vérités logiques et mathématiques. Impossibilité métaphysique ou impossibilité logique, voir Impossibilité. Les grands systèmes métaphysiques. Mal métaphysique, voir Mal I. Spécialement. État métaphysique, selon la loi des trois états formulée par Auguste Comte, mode de pensée, de connaissance, intermédiaire entre l’état théologique et l’état positif, et caractérisé par le recours à des principes indémontrables.
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