ouïe

I. OUÏE

nom féminin
Étymologie : xie siècle. Déverbal d’ouïr.
↪ voir aussi : II. Ouïe ! (interj.)

I.

I. Le plus souvent au singulier.
Celui des cinq sens par lequel on perçoit les sons. Avoir une bonne ouïe, avoir l’ouïe fine. L’oreille est l’organe de l’ouïe. Expr. fam. Être tout ouïe, être disposé à écouter quelqu’un attentivement. À portée d’ouïe. À l’ouïe de cognée, à une distance de 250 mètres d’une coupe de bois, selon le Code forestier.

II.

II. Le plus souvent au pluriel.
1.  Marque de domaine : zoologie. Chez les Poissons, chacune des deux ouvertures placées de part et d’autre de la tête, par lesquelles ils rejettent l’eau qu’ils ont absorbée pour respirer. Prendre une carpe par les ouïes. Par extension. Désigne aussi les branchies. Ce maquereau est frais, il a les ouïes toutes vermeilles.
2.  Marque de domaine : musique. Chacune des deux ouvertures en forme de S pratiquées dans la table supérieure des violons et des instruments de la même famille (on dit aussi Esse).
3.  Marque de domaine : architecture. Syn. d’Abat-son ou d’Abat-vent.
4.  Marque de domaine : technique. Ouverture formée par des lamelles obliques disposées de part et d’autre du capot d’un moteur, ou pratiquée dans un appareil, un dispositif. Les ouïes d’un aérateur. Les ouïes d’un réacteur d’avion.
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