péage
PÉAGE
nom masculinÉtymologie : xiie siècle, paage, puis peage. Issu du latin médiéval pedaticum, proprement « droit de mettre le pied », lui-même tiré de pes, pedis, « pied ».
1.
Anciennement.
Droit levé par un seigneur pour autoriser les personnes, les animaux, les marchandises à passer sur un chemin, un pont, une rivière de son domaine.
Les droits de péage, très nombreux au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, furent abolis en 1793.
2.
Redevance exigée pour user d’un bien public, ouvrage d’art, voie de communication, etc., et qui est destinée à couvrir les frais de construction et d’entretien de cet ouvrage.
Route, autoroute, tunnel, pont à péage.
Percevoir un péage au passage d’une écluse.
Acquitter le péage dans un port.
Stationnement à péage.
Poste, barrière de péage.
3.
Par métonymie.
Lieu où l’on doit acquitter un tel droit.
S’arrêter au péage.
Le nom de certaines localités, comme « Bourg-de-Péage » dans la Drôme, rappelle qu’autrefois un péage y était établi.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- paysagé, -ée, adj.
- paysager, -ère, adj.
- paysagiste, n.
- paysan, -anne, n. et adj.
- paysannat, n. m.
- paysannerie, n. f.
- Pb, symb.
- P.C., n. m.
- Pd, symb.
- P.-D.G., n.
- péage, n. m.
- péager, -ère, n. et adj.
- péagiste, n.
- péan, n. m.
- peau, n. f.
- peaucier, adj. m.
- peaufinage, n. m.
- peaufiner, v. tr.
- peau-rouge, n.
- peausserie, n. f.