pique

I. PIQUE

nom féminin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du néerlandais pike, de même sens.
↪ voir aussi : II. Pique (n. f.) • III. Pique (n. m.)
1.  Arme formée d’une longue hampe de bois terminée par un fer acéré et généralement plat. Une pique de hêtre, de frêne. Demi-pique, voir ce mot. Les piques des légionnaires romains, des révolutionnaires. Les piques ont été longtemps en usage dans l’infanterie. Marcher les piques baissées. Brandir une pique. Par métonymie. Vieilli. Soldat armé d’une pique. Faire défiler les piques.
▪  Par extension. Ancienne mesure, équivalant à la longueur ordinaire de cette arme. Il y a une pique d’eau dans ce fossé. Entrait dans quelques expressions figurées. Être à cent, à mille piques au-dessus ou au-dessous de quelqu’un, de quelque chose, lui être très supérieur, ou très inférieur.
▪  Spécialement. Marque de domaine : tauromachie. Grande lance que le picador enfonce dans le garrot du taureau ; coup ainsi reçu par l’animal. Les piques sont utilisées durant le premier tiers de la corrida. Le taureau a reçu trois piques.
2.  Par analogie. Objet, ou partie d’un objet, de forme droite et allongée, qui se termine par une pointe métallique. La pique d’un piolet. La pique d’un violoncelle, la tige sur laquelle repose l’instrument et qui lui assure une plus grande stabilité. Pique à cataracte, ancien instrument d’ophtalmologie. Spécialement. Barreau vertical d’une grille, pointu à son sommet.
▪  Par extension. Petite tige de bois, de plastique, pointue à ses extrémités et dont on se sert pour manger des olives, des canapés, des amuse-gueule, etc.
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