portefeuille

PORTEFEUILLE

nom masculin
Étymologie : xvie siècle. Composé de porte III et de feuille.
1.  Enveloppe, étui de grande taille, fait de carton, de cuir ou d’une autre matière et servant à renfermer des papiers, des dessins, etc. Ranger des gravures, des croquis dans un portefeuille.
▪  Par métonymie. Collection de dessins ou d’estampes contenue dans un ou plusieurs portefeuilles. Le portefeuille d’un peintre, d’un amateur.
2.  Serviette de cuir, munie de poches et de compartiments, dans laquelle on transporte des papiers, des documents, des livres, etc. Le portefeuille d’un ministre, d’un agent de change, d’un professeur.
▪  Par métonymie. Titre, fonction de ministre ; ministère. Le portefeuille des Affaires étrangères, des Finances, de la Santé. Conserver, refuser un portefeuille. Ministre à portefeuille, qui est placé à la tête d’un ministère. Ministre sans portefeuille, qui siégeait au gouvernement en raison de sa personnalité ou de son appartenance politique, mais n’avait pas de département ministériel. Les ministres sans portefeuille furent nombreux sous la IIIe et la IVe République.
▪  Spécialement. Marque de domaine : finances. Marque de domaine : commerce. Ensemble des valeurs mobilières que l’on possède. Le portefeuille d’une banque, d’une société, d’un particulier. Un portefeuille en actions, en bons du Trésor.
3.  Pochette, petit étui plat, le plus souvent de cuir, qui peut tenir dans la poche d’un vêtement, et dans lesquels on met des billets de banque, des papiers d’identité, etc. Il a perdu, on lui a volé son portefeuille. Fig. et fam. Avoir le portefeuille bien garni, être riche.
4.  Par analogie. Loc. En portefeuille. Jupe en portefeuille ou, en apposition, jupe portefeuille, dont l’un des pans se rabat et se boutonne à gauche ou à droite sur le devant. Mettre un lit en portefeuille, ramener, pour faire une farce, le drap du dessous vers la tête du lit de telle sorte qu’on ne puisse y entrer complètement.
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