prodige

PRODIGE

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin prodigium, « évènement prodigieux, surnaturel ; miracle ».
1.  Phénomène, fait surprenant qui arrive contre le cours normal des choses, et que l’on considère comme surnaturel. Ce prodige leur sembla présager quelque grand malheur. Voir dans un prodige un signe de la présence divine. Dans l’Antiquité, les prodiges étaient interprétés par un exégète. Accomplir, opérer un prodige. Loc. Tenir du prodige, toucher au prodige. Sa guérison tient du prodige.
▪  Par extension. Fait extraordinaire ; prouesse, exploit. L’évasion de Casanova hors des Plombs de Venise fut un prodige d’audace. Dans le palais Mazarin, la coupole de Le Vau est un prodige d’architecture. Les prodiges de la science, de la technique. Ce chirurgien fait des prodiges.
2.  Par métonymie. Personne qui sort de l’ordinaire, dont les qualités, les talents ou, plus rarement, les défauts, les vices présentent un caractère remarquable. Un prodige de savoir, de mémoire. Gilles de Rais fut un prodige de cruauté.
▪  Se dit en particulier à propos d’un enfant d’une précocité hors du commun. Son fils est un petit prodige. Un jeune prodige des mathématiques. En apposition. Mozart fut un enfant prodige.
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