psaume

PSAUME

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin chrétien psalmus, du grec psalmos, « pincement de corde », puis « air joué sur la lyre ; psaume », lui-même dérivé de psallein, « pincer ou tirer une corde (d’arc ou d’instrument de musique) ; jouer d’un instrument à cordes ».
■  Cantique de la Bible ; plus particulièrement, chacun des cent cinquante poèmes sacrés, composés en vers hébraïques et traditionnellement attribués à David, qui constituent dans la Bible le Livre des Psaumes ou, simplement, les Psaumes et qui ont été mis en musique, le plus souvent pour être chantés. Le psaume trentième. Psaumes des complies, psaumes des laudes. Les versets d’un psaume. Chanter un psaume. Une traduction protestante des psaumes. De nombreuses paraphrases de psaume ont été composées par les poètes français aux xvie et xviie siècles. Des psaumes ont fait l’objet de transcriptions musicales sous la forme de motets et de cantates. Les psaumes de Monteverdi, de Schütz, de Purcell. Les psaumes de Mendelssohn, de Honegger. La « Symphonie des psaumes » fut composée par Igor Stravinski en 1930.
▪  Spécialement. Les psaumes de pénitence, de la pénitence ou les psaumes pénitentiaux, dans l’Église catholique, les sept psaumes qui sont lus ou chantés les vendredis de carême et expriment le repentir du pécheur. Le « Miserere » et le « De profundis » sont des psaumes de pénitence.
  Titre célèbre : Psaumes de tous mes temps, de Patrice de La Tour du Pin (1974).
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