remontrance
REMONTRANCE
nom fémininÉtymologie : xive siècle, d’abord au sens d’« exposition, discours ». Dérivé de remontrer.
1.
Class.
Discours par lequel on représente à quelqu’un les inconvénients d’une chose qu’il a faite ou qu’il est sur le point de faire.
Sa remontrance fut écoutée, fut bien accueillie.
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Marque de domaine : histoire.
Nom donné, à partir du xive siècle, aux observations et critiques qu’une cour souveraine, un parlement, et particulièrement celui de Paris, adressaient au roi au sujet d’un acte, d’un édit, d’une loi fiscale, etc. dont on leur demandait l’enregistrement.
Droit de remontrance.
Dans le cas de remontrances itératives d’un parlement, le roi pouvait forcer l’enregistrement d’un acte en lui adressant des lettres de jussion ou en tenant un lit de justice.
Malesherbes, président de la Cour des aides, rédigea en 1771 des remontrances pour protester contre la suppression des parlements.
2.
Souvent au pluriel.
Critique, propos par lesquels on reproche à quelqu’un les défauts de sa conduite ou on lui enjoint de se corriger.
Remontrance paternelle.
Adresser de vives remontrances à un élève.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- remodelage, n. m.
- remodeler, v. tr.
- remole, n. f. [7e édition]
- remontage, n. m.
- remontant, -ante, adj.
- remonte, n. f.
- remontée, n. f.
- remonte-pente, n. m.
- remonter, v. intr. et tr.
- remontoir, n. m.
- remontrance, n. f.
- remontrant, n. m. [7e édition]
- remontrer, v. tr.
- rémora, n. m.
- remordre, v. tr.
- remords, n. m.
- remorquage, n. m.
- remorque, n. f.
- remorquer, v. tr.
- remorqueur, n. m.