répit

RÉPIT

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin respectus, « action de regarder en arrière ; recours, refuge », puis « délai, répit ».
■  Suspension passagère des actions, des poursuites ou des menaces qu’on peut exercer sur quelqu’un pour le contraindre. Je le poursuivrai incessamment et ne lui donnerai point de répit, aucun répit. Ce créancier n’a jamais laissé de répit à ses débiteurs. Accorder un répit d’un mois. Anciennement. Lettres de répit, lettres par lesquelles le roi accordait à un débiteur de bonne foi un délai pour payer ce qu’il devait, et suspendait certaines poursuites engagées par les créanciers.
▪  Fig. Interruption provisoire de ce qui tourmente et accable. Ses douleurs ne lui laissent pas un instant de répit. Connaître un répit dans ses souffrances.
▪  Par affaiblissement. Relâche dans l’exécution d’un travail ou d’un exercice absorbant ; repos, détente. Elle ne s’autorise que peu de répit.
▪  Loc. Sans répit, continuellement, sans qu’il y ait de cesse. Durant plusieurs jours, l’artillerie a bombardé sans répit la ville. Le remords le harcèle sans répit. Travailler sans répit.
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