rétif, -ive

RÉTIF, RÉTIVE

adjectif
Étymologie : xiie siècle, d’abord dans l’expression faire restif, « forcer à s’arrêter », puis au sens de « qui refuse d’avancer » ; xiiie siècle, au sens de « qui ne se laisse pas faire ». Issu du bas latin *restivus, lui-même dérivé, par l’intermédiaire d’une forme *restitivus, de restare, « s’arrêter, s’opposer ».
1.  Se dit d’une monture qui refuse d’obéir, notamment qui s’arrête ou recule au lieu d’avancer. Un cheval rétif. Les mules sont ordinairement rétives.
2.  Fig. Indocile, récalcitrant aux ordres et aux contraintes, insensible à la persuasion. Un enfant rétif à toute discipline. Elliptiquement. Il a su se faire obéir des plus rétifs.
▪ Par métonymie. Esprit rétif. Son imagination est rétive à toute règle, à toute mesure. Plaisamment. Une mémoire rétive.
▪ Par affaiblissement. Être rétif à la louange.
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