ribaud, -aude

RIBAUD, RIBAUDE

nom
Étymologie : xiie siècle. Dérivé de l’ancien verbe riber, « se livrer au plaisir », lui-même emprunté au moyen haut allemand rîban, « frotter », puis « s’accoupler ».
1.  Vieilli ou litt. Surtout au féminin. Personne menant une vie de débauche et, en particulier, prostituée. Fréquenter les ribaudes. Adjectivement. Homme ribaud, femme ribaude.
2.  N. m. Marque de domaine : histoire. Soldat de la garde personnelle de Philippe Auguste, qui fut supprimée au xive siècle par Philippe le Bel en raison des abus auxquels elle se livrait. Roi des ribauds, nom donné à l’origine au chef de cette garde, et que porta par la suite l’officier de la maison du roi chargé de la police intérieure du palais ainsi que de la surveillance des maisons de jeu et de prostitution.
▪ Par extension. Vieilli. Homme qui suivait une armée et se livrait au pillage.
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