ripage
✻RIPAGE
nom masculinÉtymologie : xixe siècle. Dérivé de riper.
1.
Marque de domaine : bâtiment.
Action de gratter, de polir la pierre à l’aide d’une ripe.
Ripage d’une moulure.
Ripage d’une façade.
2.
Marque de domaine : technique.
Opération par laquelle on déplace un objet lourd sans le soulever, en le faisant glisser peu à peu à l’aide de leviers, de rails, etc.
Ripage d’un bloc de pierre sur des rouleaux.
▪ Spécialement.
Déplacement latéral d’une voie ferrée sans démontage de ses parties.
3.
Marque de domaine : marine.
Filage d’un cordage, d’une manœuvre, etc. que l’on ralentit ou qui se trouvent ralentis par le frottement contre une autre pièce.
Ripage d’une amarre.
▪ Désigne aussi le déplacement d’un chargement mal arrimé qui bouge et glisse par forts roulis ou tangage.
Le ripage du charbon a fait chavirer la barge.
▪ Par extension. Dans la langue courante.
Glissement de côté sur le sol, dérapage.
Cet accident est dû au ripage des roues avant du véhicule.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- ring, n. m.
- ringard [I], n. m.
- ringard, -arde [II], n. et adj.
- ringardise, n. f.
- ringardiser, v. tr.
- riolé, ée, adj. [2e édition]
- rioter, v. intr. [8e édition]
- rioteur, euse, n. [7e édition]
- rioteux, euse, adj. [2e édition]
- riotte, n. f. [8e édition]
- ripage, n. m.
- ripaille, n. f.
- ripailler, v. intr.
- ripailleur, -euse, n.
- ripaton, n. m.
- ripe, n. f.
- riper, v. tr. et intr.
- ripeur [I], n. m.
- ripeur [II], n. m.
- ripicole, adj.