rivage

RIVAGE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Dérivé de rive.
■  Partie de la terre qui borde la mer (en ce sens, on dit plus rarement Rive) ; par extension, bande de terre qui longe une vaste étendue d’eau douce ou, vieilli, un cours d’eau (en ce sens, on dit plutôt Rive). Marcher le long du rivage. Aborder un rivage inconnu. Un rivage rocheux, sablonneux. Une hirondelle de rivage. La flore de rivage. Les rivages de la mer Noire, du lac Léman. Poét. Dans la mythologie, contrée bordée par les fleuves infernaux. Le rivage du Styx est aussi appelé le rivage blême. Le noir, le sombre rivage, le rivage des morts.
▪ Spécialement. Étendue du littoral alternativement couverte et découverte par la marée. Rivage de sable, de galets. Un navire échoué sur le rivage. Marque de domaine : droit. Rivage de mer ou de la mer, cette étendue en tant qu’elle appartient au domaine public. Le rivage de la mer s’étend jusqu’où montent les plus hautes eaux dans des conditions météorologiques normales.
▪ Par métonymie. Vieilli ou litt. Contrée, pays (en ce sens, on disait aussi Rive). Il erra longtemps de rivage en rivage. Partir vers de nouveaux, de lointains rivages.
 Titre célèbre : Le Rivage des Syrtes, de Julien Gracq (1951).
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