soufre

SOUFRE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin sulfur, de même sens.
■  Marque de domaine : chimie. Corps simple non métallique, que l’on trouve fréquemment dans la nature sous la forme de cristaux friables de couleur jaune et qui, en brûlant, dégage une flamme bleue et exhale une odeur forte et suffocante, semblable à celle d’un œuf pourri (symbole : S ; numéro atomique : 16 ; masse atomique : 32,06). Soufre en poudre ou, vieilli, fleur de soufre. La galène, le cinabre, la pyrite et le gypse contiennent du soufre. Vapeur de soufre. Nous fûmes suffoqués par l’odeur de soufre. Chlorure de soufre. Dioxyde de soufre, gaz incolore à l’odeur très forte, de formule SO2, aussi appelé anhydride sulfureux. Le soufre est un des composants de la poudre noire. Le soufre est utilisé en viticulture, notamment comme fongicide. Dans la Bible, Dieu fait pleuvoir le feu et le soufre sur Sodome et Gomorrhe.
▪ Loc. fig. et fam. Sentir le soufre, se dit d’une personne ou de ses écrits, de ses propos que l’on juge hérétiques, par allusion à l’odeur pestilentielle que l’on a coutume d’associer au diable. Méfiez-vous de ce livre, il sent le soufre.
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