souscription

SOUSCRIPTION

Prononciation : (le second s se fait entendre) nom féminin
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin subscriptio, « inscription, signature », lui-même dérivé de subscriptum, supin de subscribere, « signer, approuver ».
1.  Dans une lettre, ensemble constitué par la signature de l’auteur et les mentions qui l’accompagnent. Les anciennes formules telles que « Votre très humble », « Votre dévoué » faisaient partie de la souscription. Il indique toujours son titre en souscription.
2.  Action de souscrire un acte. La souscription d’un contrat, d’une traite. Droit préférentiel de souscription, faculté accordée prioritairement à un actionnaire, en cas d’augmentation du capital, d’acquérir en supplément un nombre d’actions proportionnel à celui qu’il détient déjà.
▪ Par métonymie. Signature apposée au bas d’un tel acte. Mettre sa souscription à la fin d’une lettre de change.
3.  Engagement que l’on prend de fournir une certaine somme pour quelque entreprise dont le financement est collectif, de participer à une dépense commune. Une souscription à un emprunt d’État. Une souscription nationale. Comité, bulletin, bon de souscription.
▪ Spécialement. Marque de domaine : édition. Action de souscrire à une publication. L’Encyclopédie a fait l’objet d’une souscription en 1750.
▪ Par métonymie. Opération par laquelle on suscite un tel engagement. Il est d’usage de lancer une souscription pour offrir son épée à un nouvel académicien. L’ouverture, la fermeture d’une souscription. Ce musée a acheté un tableau d’Ingres au moyen d’une souscription publique. Désigne aussi la somme versée par la personne qui prend cet engagement ou la somme totale que requiert l’entreprise à financer. Il a versé une souscription de tant. La souscription a été largement couverte.
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