suscription
SUSCRIPTION
nom fémininÉtymologie : xve siècle. Emprunté du latin chrétien superscriptio, « inscription, épigraphe », lui-même composé de super, « sur, au-dessus », et scribere, « écrire ».
1.
Indication du titre, de la qualité du destinataire, précédée de la préposition à, que l’on écrivait sur le pli extérieur d’une lettre cachetée, ou qui peut figurer aujourd’hui sur l’enveloppe d’une lettre, au-dessus du nom et de l’adresse.
La suscription était « À son Altesse Royale ».
Dans un courrier adressé à un président de la République, il est d’usage d’employer « À Son Excellence, Monsieur le Président de la République » comme suscription et « Monsieur le Président » comme formule d’appel.
▪ Par extension.
Dans une lettre administrative, ensemble constitué du titre, du nom et parfois de l’adresse du destinataire.
2.
Marque de domaine : diplomatique.
Partie d’un acte de chancellerie qui énonçait le nom et le titre de la personne au nom de laquelle cet acte était rédigé.
« Louis, par la grâce de Dieu roi de France » est la suscription de cet acte.
3.
Marque de domaine : droit.
Acte de suscription, par lequel le notaire inscrit sur un testament mystique les circonstances dans lesquelles il a reçu celui-ci.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- survolter, v. tr.
- survolteur, n. m.
- survolteur-dévolteur, n. m.
- sus [I], adv.
- sus- [II], préf.
- susceptibilité, n. f.
- susceptible, adj.
- susception, n. f. [7e édition]
- suscitation, n. f. [7e édition]
- susciter, v. tr.
- suscription, n. f.
- susdit, susdite, adj. et n.
- sus-dominante, n. f.
- sushi, n. m.
- susin, n. m. [5e édition]
- sus-maxillaire, adj.
- susmentionné, -ée, adj. et n.
- susnommé, -ée, adj. et n.
- suspect, -ecte, adj. et n.
- suspecter, v. tr.