tabernacle

TABERNACLE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin tabernaculum, « tente », puis, en latin chrétien, « tabernacle », lui-même diminutif de taberna, « habitation faite de planches, cabane ».
1.  Marque de domaine : religion juive. Tente des Hébreux (vieilli) ; spécialement, sanctuaire portatif et itinérant des Hébreux dont la partie la plus sacrée, appelée Saint des Saints, renferma l’Arche d’alliance depuis la sortie d’Égypte jusqu’à la construction du premier Temple. Le tabernacle a été construit par Moïse sur commandement de Dieu pendant l’Exode.
▪ Loc. La fête des Tabernacles, importante fête juive, aussi appelée « la fête des Cabanes » ou « le Grand Hosanna », célébrée à l’origine après les moissons, pendant laquelle on construit de modestes cabanes faites de branchages pour rendre grâce à Dieu de sa protection durant l’Exode. La fête des Tabernacles, dénommée en hébreu « Soukkot », a lieu cinq jours après la fête de Yom Kippour.
▪ Par extension. Marque de domaine : liturgie catholique. Petite armoire en bois, en marbre, en métal précieux, etc., fermant à clef, dans laquelle est déposé le saint sacrement. Le tabernacle est parfois sculpté en forme de chapelle. Une veilleuse est allumée en permanence près du tabernacle pour signaler la présence du saint sacrement. Depuis le concile de Vatican II, le tabernacle ne se trouve généralement plus sur l’autel mais en un autre endroit du chœur. Loc. Niche en tabernacle, qui est ornée de colonnettes et d’un couronnement ouvragé.
▪ Interj. Pop. Au Canada, juron qui exprime des sentiments divers tels que la surprise, la colère, le dépit.
2.  Par analogie. Marque de domaine : technique. Sorte de petit caisson qui entoure et protège un robinet enterré.
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