teinture

TEINTURE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin tinctura, de même sens, lui-même dérivé de tinctum, supin de tingere, « mouiller, baigner », puis « teindre ».
1.  Opération par laquelle on teint une étoffe ou quelque autre chose ; résultat de cette opération. La teinture d’un vêtement, d’une peau. La teinture de la soie, du coton. La teinture du bois. Un bac de teinture. Teinture à froid. Teinture à réserve, par réserve, voir Réserve. Teinture grand teint, voir Teint. Teinture artisanale. Un bois de teinture, une essence utilisée pour ses propriétés colorantes. Un drap d’une belle, d’une bonne teinture.
▪ Désigne aussi une substance colorante servant à teindre. Le brou de noix est une teinture brune obtenue à partir des écales de ce fruit. La cochenille, le murex fournissent une teinture rouge. Un bain de teinture. Fixer une teinture sur une étoffe.
2.  Marque de domaine : chimie. Marque de domaine : pharmacie. Préparation liquide, généralement teintée et concentrée, résultant de la dissolution dans de l’alcool ou dans un autre solvant de principes actifs contenus dans une matière sèche végétale, animale ou minérale. Teinture alcoolique, aqueuse, éthérée. Teinture d’arnica, d’opium. Teinture d’iode, voir Iode. La teinture de tournesol est utilisée pour évaluer l’acidité d’une solution.
3.  Fig. Connaissance superficielle que l’on a d’une science, d’un art, etc. Il a quelque teinture de philosophie, une vague teinture d’histoire de l’art.
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