texture

TEXTURE

nom féminin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin textura, « tissu ; assemblage, enchaînement », lui-même dérivé de texere, « tisser, tramer, entrelacer », puis « composer un texte ».
1.  Marque de domaine : textile. Façon dont sont entrecroisés les fils d’un tissu (on dit aussi Contexture) ; le type de tissu, la matière qui présente tel ou tel entrecroisement. La texture d’une cotonnade, d’un tricot. La texture lâche de la gaze. Une étoffe constituée de deux textures différentes.
▪ Par analogie. Très vieilli. Disposition des fibres qui composent un tissu organique. La texture des tendons est serrée.
2.  Qualité d’une matière solide qui résulte de la composition, de l’arrangement de ses éléments constitutifs. La texture poudreuse du pastel. La texture fibreuse du bois. La texture poreuse d’une pierre ponce. Texture grenue, microlithique d’une roche (on dit aussi Structure grenue, microlithique d’une roche). Spécialement. Marque de domaine : pédologie. Composition granulométrique d’un sol. La texture sableuse, argileuse d’un sol.
▪ Par extension. Manière dont on perçoit au toucher ou à l’œil la surface d’une chose. La texture de la peau. La texture veloutée d’une pêche. Le rendu des textures dans un tableau, une photographie.
3.  Degré de fluidité d’une substance. La texture d’un yaourt. La texture onctueuse d’une crème de beauté.
▪ Loc. Agent de texture, additif que l’on incorpore à une substance pour en modifier la consistance. Un agent de texture gélifiant, épaississant. La pectine est un agent de texture utilisé dans la confection des confitures.
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