trahison
TRAHISON
nom fémininÉtymologie : xie siècle. Dérivé de trahir.
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Le fait de livrer à l’ennemi, d’abandonner une personne, un groupe, une entité à qui on doit fidélité, ou de manquer à sa foi, à sa parole, de décevoir la confiance de quelqu’un.
Il s’est rendu coupable de trahison.
À Rome, on précipitait de la roche Tarpéienne les criminels convaincus de trahison.
La trahison de Brutus envers César.
La trahison de son père, celle que son père lui a infligée ou qu’il a infligée à son père.
▪ Spécialement. Marque de domaine : droit.
Forme grave d’infraction contre la sûreté extérieure de l’État.
Condamné pour trahison, le capitaine Dreyfus fut finalement réhabilité.
Porter les armes contre sa patrie est considéré comme une trahison.
Haute trahison, crime intéressant au premier chef la sûreté de l’État.
Pierre Laval fut condamné pour haute trahison, pour crime de haute trahison.
Haute trahison désignait également, dans la Constitution de 1958, un crime politique commis par un président de la République et engageant sa responsabilité devant la Haute Cour de justice.
La révision de 2007 a supprimé du texte constitutionnel les termes de « haute trahison ».
▪ Fig.
Action de ne pas respecter, de détourner le sens profond, la nature de quelque chose ; résultat de cette action.
Ce compte rendu est une trahison de ma pensée.
Cette adaptation cinématographique des « Liaisons dangereuses » est une pure trahison.
Titre célèbre : La Trahison des clercs, de Julien Benda (1927).
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- trafiquer, v. intr. et tr.
- tragacanthe, n. f. [7e édition]
- tragédie, n. f.
- tragédien, -enne, n.
- tragi-comédie, n. f.
- tragi-comique, adj.
- tragique, adj. et n. m.
- tragiquement, adv.
- tragus, n. m.
- trahir, v. tr.
- trahison, n. f.
- traille, n. f.
- train, n. m.
- traînage, n. m.
- traînailler, v. tr. et intr.
- traînant, -ante, adj.
- traînard, -arde, n.
- traînasse, n. f.
- traînasser, v. tr. et intr.
- traîne, n. f.