travailleur, -euse

TRAVAILLEUR, TRAVAILLEUSE

nom
Étymologie : xiiie siècle, au sens de « bourreau » ; xvie siècle, au sens I ; xixe siècle, au sens II. Dérivé de travailler.

I.

I. Nom.
1.  Celui, celle qui se consacre à un travail, exécute un travail. Un travailleur infatigable. Loc. Travailleur de force, voir Force.
▪ Spécialement. Personne qui ne rechigne pas à la tâche, qui a le goût de l’effort. Cet homme ne manque pas de talent, mais c’est surtout un gros travailleur. Adjectivement. Cette élève est travailleuse. Par analogie. La fourmi a la réputation d’être travailleuse.
2.  Salarié d’une entreprise, d’une institution, etc., ou personne qui exerce une profession indépendante. Le travailleur et l’employeur. Les travailleurs et les rentiers. Travailleur manuel, intellectuel. Travailleur intérimaire, saisonnier. Des travailleurs sans papiers. Des travailleurs clandestins. Travailleur social, qui exerce son métier dans le secteur social, apportant information et aide aux plus démunis. Travailleur frontalier, indépendant, voir Frontalier, Indépendant. Travailleurs du sexe, nom parfois donné aux personnes qui se prostituent.
▪ Spécialement. Dans la terminologie marxiste, ouvrier du secteur industriel qui est sous la domination de la classe possédante et, par extension, prolétaire. L’exploitation des travailleurs. Défendre la cause des travailleurs.
 Titres célèbres : Les Travailleurs de la mer, de Victor Hugo (1866) ; Le Travailleur, d’Ernst Jünger (1932).

II.

II. Nom féminin.
Petite table à ouvrage dans laquelle on rangeait son nécessaire à coudre et ses travaux d’aiguille. Une travailleuse à abattants, à tiroirs. Les travailleuses furent très en vogue aux xviiie et xixe siècles.
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