vacance

VACANCE

nom féminin
Étymologie : xive siècle. Dérivé de vacant, lui-même emprunté du latin vacans, participe présent de vacare, « être vide ; être oisif ».
1.  Au singulier. État d’une charge, d’une fonction, d’un poste qui n’a momentanément pas de titulaire, qui est à pourvoir. En cas de vacance de la présidence de la République, le président du Sénat assure l’intérim. La vacance du pouvoir causa des troubles insurrectionnels. La vacance du trône. La vacance du siège apostolique, d’un siège épiscopal. L’Académie française a déclaré la vacance de ce fauteuil.
▪ Par extension. Marque de domaine : droit. La vacance d’une succession, voir Succession.
2.  Au pluriel. Période prévue par un calendrier officiel pendant laquelle les institutions scolaires interrompent leur activité. Les vacances de Noël. Les grandes vacances, qui couvrent les mois d’été. Colonie de vacances, voir Colonie.
▪ S’emploie aussi en parlant des assemblées et des tribunaux. Vacances parlementaires. Vacances judiciaires, période de suspension de la plupart des audiences, s’étendant autrefois du 15 juillet au 15 septembre et supprimée par un décret de 1974 ; s’emploie encore pour désigner la période de l’été où le rythme des audiences est ralenti (on dit aussi, moins souvent, Vacations).
▪ Par extension. Temps de repos pris par une personne, une famille, un groupe qui suspend ses occupations ordinaires, en particulier professionnelles. Il passe toujours ses vacances au bord de la mer. Prendre trois semaines, un mois de vacances. Une maison de vacances. Marque de domaine : tourisme. Séjour de vacances ou, elliptiquement, séjour, prestation qui comprend l’hébergement, le transport, etc.
 Titres célèbres : Les Vacances, de la comtesse de Ségur (1859) ; Les Grandes Vacances, de Francis Ambrière (1946) ; Les Vacances de M. Hulot, film de Jacques Tati (1953).
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