vallée

VALLÉE

nom féminin
Étymologie : xie siècle. Dérivé de val.
■  Dépression allongée située entre deux reliefs, le plus souvent creusée par un cours d’eau. Une vallée encaissée, étranglée. Une vallée herbeuse, rocheuse. Descendre dans la vallée. La vallée du Rift, dans l’Est africain. Le fond, les versants d’une vallée. Brise de vallée, voir Brise.
▪ Spécialement. Marque de domaine : géomorphologie. Vallée en V, formée par une rivière. Vallée glaciaire ou vallée en U, créée par la progression d’un glacier (on dit aussi Auge glaciaire). Vallée d’effondrement, formée à la suite de mouvements tectoniques. Vallée aveugle, caractérisée par la disparition brusque de sa rivière quand celle-ci pénètre dans un sous-sol calcaire. Vallée sèche ou vallée morte, dont le cours d’eau qui l’avait creusée s’est tari. – Marque de domaine : écriture sainte. Vallée de bénédiction ou vallée de Josaphat, située près de Jérusalem, où Josaphat vainquit les Moabites, les Ammonites et les Iduméens réunis. Selon le livre de Joël, Dieu jugera son peuple dans la vallée de Josaphat. – Marque de domaine : Antiquité égyptienne. La vallée des Reines, la vallée des Rois, voir Reine, Roi.
▪ Par extension. Bassin d’un cours d’eau. La vallée de la Loire est très fertile. La vallée du Rhône, du Pô, du Jourdain.
▪ Loc. fig. Vallée de larmes, désigne, dans le langage de la dévotion, le séjour d’ici-bas, la vie terrestre et ses souffrances.
 Titres célèbres : Le Lys dans la vallée, d’Honoré de Balzac (1835) ; Vallée d’Obermann, de Liszt (1855).
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