vaste

VASTE

adjectif
Étymologie : xve siècle, au sens de « désert, inculte, inhabité » ; xviie siècle, au sens actuel. Emprunté du latin vastus, « vide ; dévasté, ravagé » et « prodigieusement grand ».
1.  Qui est d’une grande étendue, occupe une surface considérable (le plus souvent placé avant le nom). Les vastes plaines de la Mongolie. Embrasser un vaste horizon. Alexandre conquit un vaste empire. Parcourir le vaste monde. Par extension. Dont la taille, les proportions sont imposantes. Un escalier, une pièce très vastes. Une vaste demeure.
▪ Fig. Remarquable par le nombre, la quantité, la variété ; de grande ampleur. Ce magasin offre un vaste choix de tissus. S’adresser à un vaste public. Avoir de vastes projets. C’est un homme d’un savoir vaste, d’une vaste culture. Un esprit vaste, qui embrasse toutes sortes de sciences ou qui est capable de concevoir de grandes entreprises. Loc. Vaste programme ! se dit plaisamment d’une tâche qui paraît d’importance, par allusion à la formule qu’aurait prononcée le général de Gaulle après avoir entendu l’exclamation « Mort aux cons ! ».
▪ Fam. Pour renforcer le jugement défavorable qu’on porte sur une chose dont on veut dénoncer le caractère d’imposture (toujours placé avant le nom). C’est une vaste plaisanterie.
2.  Marque de domaine : anatomie. Se dit de chacun des trois muscles qui, avec le muscle droit fémoral, composent le quadriceps. Le muscle vaste interne, externe, intermédiaire. Les muscles vastes ou, elliptiquement et subst., les vastes.
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