vêpres

VÊPRES

nom féminin pluriel
Étymologie : xiiie siècle. Issu, avec influence de l’ancien français vespre, « soir, fin du jour », du latin chrétien vesperae, de même sens, lui-même dérivé de vesper, « soir », puis « couchant, occident ».
■  Marque de domaine : liturgie catholique. Heure de l’office divin, célébrée en fin d’après-midi. Réciter, chanter, sonner les vêpres. Aller à vêpres, aux vêpres. Le Magnificat clôt l’office des vêpres. Vêpres solennelles, pontificales. Les vêpres des apôtres, des martyrs, des confesseurs, dites les jours où l’on fête un saint apôtre, martyr ou confesseur. Les premières vêpres, qui se disent la veille d’un dimanche et d’une solennité et marquent le début de leur célébration. Les secondes vêpres, qui se disent le jour même. Les premières, les secondes vêpres de la Toussaint. Spécialement. Marque de domaine : histoire. Vêpres siciliennes, nom donné au massacre des Français par la population sicilienne, qui débuta à Palerme le 30 mars 1282 à l’heure des vêpres, se poursuivit durant un mois dans toute l’île, et contribua à faire passer la Sicile, alors sous l’autorité du comte d’Anjou, sous celle du roi d’Aragon.
 Titres célèbres : Les Vêpres de la Vierge, de Claudio Monteverdi (1610) ; Vêpres solennelles d’un confesseur, de Mozart (1780) ; Les Vêpres siciliennes, tragédie de Casimir Delavigne (1819) et opéra de Verdi (1855) ; Les Vêpres, de Rachmaninov (1915).
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