vert-de-gris

VERT-DE-GRIS

nom masculin invariable
Étymologie : xive siècle. Altération, sous l’influence de gris, de l’ancienne forme vert de Grèce, « verdet ».
■  Marque de domaine : chimie. Substance verdâtre résultant de la corrosion naturelle ou artificielle du cuivre et de ses alliages (on a dit aussi Rouille du cuivre). La statue de la Liberté est recouverte de vert-de-gris. Le vert-de-gris est toxique et a été naguère utilisé comme fongicide. Quand il est constitué d’hydrocarbonate de cuivre, le vert-de-gris est couramment appelé « patine ».
▪ Spécialement. Anciennement. Acétate de cuivre, que l’on obtenait en plongeant des lames de cuivre dans du vin ou du marc de raisin (on dit plutôt Verdet). Au Moyen Âge, la France était grande productrice de vert-de-gris.
▪ En apposition. Couleur vert-de-gris ou, elliptiquement, vert-de-gris, d’un vert métallique, tirant sur le gris. Le feuillage vert-de-gris de l’olivier. Les uniformes vert-de-gris de l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Par métonymie. Fam. et péj. Les vert-de-gris, terme employé naguère pour désigner les soldats allemands.
 Titre célèbre : La Môme vert-de-gris, roman de Peter Cheyney (1937) et film de Bernard Borderie (1953).
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