vrille

VRILLE

nom féminin
Étymologie : xve siècle. Issu du latin veticula, « cep de vigne », lui-même dérivé de vitis, « vigne ».
1.  Marque de domaine : botanique. Organe de fixation effilé dont sont pourvues certaines plantes, qui s’enroule autour d’un support. Les vrilles de la vigne, de la clématite, du pois. (On dit plus rarement Cirre.)
▪ Par analogie. Marque de domaine : aéronautique. Mouvement d’un avion qui, de manière voulue ou accidentelle, plonge à la verticale en tournoyant sur lui-même. Exécuter une série de vrilles. – Marque de domaine : sports. Figure qui consiste à effectuer, au cours d’un saut, une rotation complète autour de l’axe longitudinal du corps.
▪ Loc. En vrille, en forme d’hélice, en spirale ; selon un mouvement hélicoïdal. Un escalier en vrille. L’avion est descendu, est tombé en vrille. Expr. fig. et pop. Partir en vrille, en parlant d’une chose, aller à la ruine en échappant à tout contrôle ; en parlant d’une personne, perdre le contrôle de soi, ne plus se comporter rationnellement.
 Titre célèbre : Les Vrilles de la vigne, de Colette (1908).
2.  Outil à main, constitué d’un manche et d’une tige métallique dont l’extrémité est filetée, qui sert à percer le bois.
▪ Loc. fig. Des yeux en trous de vrille ou, elliptiquement, en vrille, se disait de petits yeux ronds et perçants.
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