déconstruction
✻DÉCONSTRUCTION
nom fémininÉtymologie : xviiie siècle. Dérivé de construction.
1.
Action de désassembler, de démonter une construction, une installation, pour en conserver certains éléments, la transformer ou la déplacer.
La déconstruction d’une ancienne centrale à charbon.
2.
Marque de domaine : philosophie.
Dans la philosophie de Jacques Derrida, démarche intellectuelle qui décompose les oppositions binaires et hiérarchisées structurant le discours philosophique, littéraire, juridique, etc.
La déconstruction se situe dans la continuité du questionnement de la métaphysique que développe Heidegger dans « Être et Temps », sous le nom de « Destruktion ».
La déconstruction subvertit notamment les relations sémantiques traditionnellement admises entre l’être et le non-être, le même et l’autre, la substance et l’accident.
▪ Par extension.
Méthode critique qui cherche à remettre en cause certaines valeurs, normes et représentations considérées comme étant à l’origine d’une société inégalitaire, en s’attachant en particulier à mettre au jour leur historicité.
La déconstruction du patriarcat.
Voir aussi
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- décongélation, n. f.
- décongeler, v. tr.
- décongestion, n. f.
- décongestionner, v. tr.
- déconnecter, v. tr.
- déconnexion, n. f.
- déconseiller, v. tr.
- déconsidération, n. f.
- déconsidérer, v. tr.
- déconsigner, v. tr.
- déconstruction, n. f.
- déconstruire, v. tr. [7e édition]
- décontamination, n. f.
- décontaminer, v. tr.
- décontenancer, v. tr.
- décontracté, -ée, adj.
- décontracter, v. tr.
- décontraction, n. f.
- déconvenue, n. f.
- décor, n. m.