(05/2013)
Partir à Jérusalem ou partir pour Jérusalem ?
Madame,
Partir à a longtemps été condamné par les puristes.
Littré écrivait : « Il ne faut pas dire partir à la compagne, mais partir pour la compagne. »
L’académicien et professeur de lettres Émile Faguet qualifiait partir à « d’affreux provincialisme de Paris ».
Abel Hermant le présentait comme un solécisme ignoble. Mais partir à, dont la construction est analogue à aller à, se trouve aujourd’hui chez les meilleurs auteurs et dans le Dictionnaire de l’Académie française.
On considère partir pour comme plus élégant et plus soutenu, mais partir à, plus familier, est également correct.
Cordialement.