(02/2017)
Dans votre formidable rubrique « Dire, ne pas dire », vous précisez que l’expression « à ce qu’il paraît » relève d’un médiocre niveau de langage, ce qui a été confirmé par mon aïeule. Cependant, j’ai retrouvé cette expression dans certains livres écrits par les plus grands de la littérature française, comme le roman « Pauline » d’Alexandre Dumas. Bien que certains auteurs puissent se permettre plus de choses concernant notre chère langue. Ainsi, pouvons-nous employer cette expression ?
Monsieur,
Au nom de toute l’équipe de Dire, ne pas dire, je vous remercie pour vos compliments.
Quand j’étais à l’école primaire, notre instituteur parlait de Licence poétique et nous disait que si un jour nous écrivions des poèmes ou des romans, nous serions autorisés à nous donner ce type de liberté, mais que, en attendant, nous devrions nous astreindre à suivre la règle.
On réservera donc à ce qu’il paraît, que l’on trouve aussi dans des dialogues chez Zola, à une langue orale familière.
Cordialement.