(01/2018)
Bonjour,
Dans le tome II de Histoire de France, Jules Michelet écrivait : « Tous souhaitaient sortir de peine, et n’importe à quel prix. »
La locution « à n’importe quel prix » serait-elle incorrecte ?
Cordialement.
Monsieur,
On dit plus couramment aujourd’hui à n’importe quel prix et dans cette locution adverbiale, n’importe a perdu de sa valeur verbale. Dans n’importe à quel prix, que l’on lit aussi chez Zola ou Erckmann-Chatrian, n’importe (qui pourrait être remplacé par peu importe) pourrait varier en temps : n’importait à quel prix.
Cordialement.