pal

1re édition

PAL.

s. m.
■  Gros pieu. Vieux mot. Il n’est plus en usage que dans le Blason. Il porte d’or au pal de gueule, à trois pals aiguisez.

palis

■ Palis. s. m. Closture de pieux. Un jardin clos d’un palis. un bois entouré de palis. il faut faire un palis autour de ce nouveau plan.

palissade

■ Palissade. s. f. Closture de gros pieux plantez pour se deffendre. On s’en sert ordinairement pour deffendre les contrescarpes des places de guerre. Bonne palissade. rompre la palissade. couper la palissade. derriere la palissade.
Palissade, signifie aussi, Une suite de charmes ou d’autres arbres plantez à la ligne, dont les branches qu’on laisse croistre dés le pied, font une espece de haye que l’on tond de temps en temps, Palissade p. 173de charmes, de haistres &c. Tondre des palissades. cette palissade est si bien entretenuë, qu’une branche ne passe pas l’autre. des palissades fort hautes, fort touffuës. palissade à hauteur.

palissader

■ Palissader. v. a. Entourer une fortification de palissades. Il faut fraiser & palissader cette demi-lune.
■ Palissadé, ée. part.

palonnier

■ Palonnier. s. m. Piece du train d’un carrosse, attachée au train de devant ou à la volée par un anneau de fer, & sur laquelle les traits des chevaux sont attachez. Il y a un palonnier de rompu au train de ce carrosse il faut y en remettre un autre.

empaler

■ Empaler. v. a. Terme dont on ne se sert qu’en parlant d’une sorte de supplice qui est fort en usage parmi les Turcs. Ficher un pieu aigu dans le fondement d’un homme, & le faire sortir par la gorge ou par les espaules. Les Turcs empalent les criminels.
■ Empalé, ée. part.
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