ceinture

2e édition

CEINTURE

s. f.
■  Ruban de soye ou de fil, cordon, ou autre chose semblable, avec quoi on se ceint ordinairement par le milieu du corps. Mettre une ceinture par dessus sa soutane. la ceinture que les Prestres portent par dessus leur aube est de cordons de fil. dans quelques Ordres les Religieux portent une ceinture de cuir. une ceinture de soye. une ceinture à frange d’or. la boucle d’une ceinture.
On dit prov. Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée, pour dire, que la reputation vaut mieux que les richesses.
■ Ceinture se dit aussi du bord d’en haut d’un haut de chausse, ou d’une juppe. La ceinture d’un haut de chausse. la ceinture d’une juppe. faire élargir, faire retraissir une ceinture.
Proverbialement & fig. en parlant d’un homme qu’on voit toûjours avec la mesme personne, on dit qu’il est tousjours pendu, tousjours attaché à sa ceinture.
On dit aussi, en parlant d’un petit homme à l’esgard d’un grand, qu’Il ne lui va pas à la ceinture. jusqu’à la ceinture.
■ Ceinture se dit aussi de certaines choses qui en environnent d’autres. Une ceinture de muraille. la ceinture du chœur dans une Eglise.
On appelle, ceinture de deüil, ou ceinture funebre, cette peinture noire que l’on met autour de l’Eglise, tant dedans que dehors, dans les lieux dont le Seigneur est mort, & qui est chargée des armoiries du Seigneur.
On l’appelle aussi Litre.
On appelle, ceinture de la Reine, un droit qui se leve sur les marchandises qui viennent à Paris par la riviere de Seine, pendant un certain temps.
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