glacer

3e édition

GLACER.

v. a.
■  Il ne se dit proprement, que de l’action par laquelle le froid fait congeler l’eau, ou d’autres liqueurs. Le grand froid glace les riviéres, glace le vin même. Faire glacer du sorbet.
On dit, d’Un air extrêmement froid, qu’Il glace le visage. Et lorsqu’on touche quelque chose de très-froid, on dit, que Cela glace les mains.
■ Glacer, est aussi neutre. Les fontaines d’eau vive ne glacent jamais. L’esprit de vin ne glace point.
Il est aussi neutre passif. La riviére commence à se glacer.
On dit figur. que La peur glace le sang dans les veines, que la vieillesse glace le sang.
On dit aussi figur. d’Un homme qui a l’abord extrêmement froid, que Son abord glace.
On dit, Glacer des confitures, glacer des pâtes, du massepain, des cerises, &c. pour dire, Les enduire d’une croûte de sucre qui est lissée comme de la glace.
On dit, Glacer une doublure de taffetas sur une étoffe, pour dire, La coudre de telle maniére qu’elle y soit entiérement jointe, & qu’elle paroisse unie comme de la glace.
■ Glacé, ée. part. passif. Il a les significations de son verbe.
On appelle, Gants glacez, Des gants cirez & unis comme de la glace. Et, Taffetas glacé, Du taffetas de deux couleurs, & extrêmement lustré.
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