manche

On appelle, Manches pendantes, Des bandes d’étoffe que l’on attache à certaines robes de cérémonie. Les Conseillers d’Etat portent des robes à manches pendantes.

p. 74On appelle, Manches pendantes, Les bandes d’étoffe larges de trois ou quatre doigts, que l’on attache par derriére aux robes des enfans.

On dit, Avoir une chose, une personne dans sa manche, pour dire, En disposer, en être assûré. J’ai cela dans ma manche. Il a tous les Juges dans sa manche. S’il joue contre cet homme-là, il tient la partie dans sa manche. Il est du style familier.

On dit prov. & fig. Du temps qu’on se mouchoit sur la manche, pour dire, Du temps qu’on étoit fort simple : Et, qu’On ne se mouche plus sur la manche, pour dire, qu’On n’est plus si niais. Il est du style familier.

On dit prov. qu’Un homme a la conscience large comme la manche d’un Cordelier, pour dire, qu’Il n’est point scrupuleux. Il est du style familier.

On dit prov. & fig. C’est une autre paire de manches, pour dire, C’est une autre affaire, ce n’est pas la même chose. Et, Voici bien une autre paire de manches, pour dire, Voici bien une autre affaire.

On appelle, Gentils-hommes de la Manche, Des Officiers, dont la fonction est d’accompagner continuellement les Fils de France, quand ils sont jeunes.

On appelle chez le Roi, Gardes de la Manche, ceux qui en certaines occasions, comme dans la Chapelle, sont aux deux côtez du Roi, vétus de hoquetons, & armez de pertuisanes.

On appelle en termes de guerre, Manche d’un bataillon, Une petite troupe de soldats, détachée du bataillon, & qui demeure sur les aîles.