front

4e édition

FRONT.

s. m.
■  La partie du visage qui est depuis la racine des cheveux jusqu’aux sourcils. Grand front. Large front. Front élevé. Front ouvert. Front serein. Front découvert. Front majestueux. Avoir des rides au front, sur le front. Être marqué sur le front.
Il se prend figurément pour tout le visage. On lit sur son front. On voit sur son front.
■ Front, se dit aussi Du devant de la tête de quelques animaux. Le front d’un cheval, d’un bœuf, d’un éléphant, &c. Un cheval qui a une étoile au milieu du front.
■ Front, signifie figurément, Trop grande hardiesse, impudence. Aura-t-il le front de soutenir ce qu’il a dit ? Il eut le front de me dire. De quel front ose-t-il se présenter devant vous ?
On dit figurément, qu’Un homme a un front d’airain, que c’est un front d’airain, pour dire, qu’Il est impudent au dernier point.
On dit aussi, qu’Un homme n’a point de front, pour dire, qu’Il n’a ni honte, ni pudeur.
■ Front, signifie encore figurément L’étendue que présente la face d’une armée, d’une troupe, d’un bâtiment. L’armée occupoit, tenoit, présentoit un grand front. Ce bataillon avoit tant de front. Un bataillon qui fait front de tous côtés. Le front d’un bâtiment. Le front d’un bastion.
■ De front. Façon de parler adverbiale. Pardevant. Attaquer l’ennemi de front.
Il signifie aussi, Côte à côte. Un défilé où il ne peut passer que deux hommes de front. Ils marchoient tous trois de front.
■ Front-de-bandière. On dit, qu’Une armée est campée en front-de-bandière, pour dire, qu’Elle campe en ligne avec les étendards & les drapeaux à la tête des corps.
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