quint

4e édition

QUINT.

s. m.
■  La cinquième partie dans quelque somme de deniers, dans quelque marché, dans quelque succession. Dans la Coutume de Paris, on ne peut disposer par testament que du quint de ses propres. J’y ai le quint. C’est pour mon quint. Il y est entré pour un quint. Dans ces dernières phrases, on dit plus ordinairement, Un cinquième.
■ Quint, signifie aussi, Le droit qu’on paye en quelques lieux pour l’acquisition d’un Fief, au Seigneur dont le Fief est mouvant : ce droit est la cinquième partie du prix de la vente du Fief. S’il vend cette Terre, il en appartient tant au Seigneur pour le quint.
En matière de Fief, on appelle Droit de quint & requint, Le droit de la cinquième partie du prix d’un Fief, & de la cinquième partie de cette cinquième partie.
Il est aussi adjectif, & n’a guère d’usage que dans ces phrases, Charles Quint Empereur, Sixte Quint Pape.
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