déposer
5e édition
DÉPOSER.
v. actif.■
Destituer, ôter d’une dignité, d’un emploi. On le déposa de sa Charge, de son Emploi. Il mérite qu’on le dépose. Déposer un Pape, un Empereur, un Évêque.
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Déposer, signifie aussi, Confier à quelqu’un, lui remettre. Déposer une somme entre les mains d’un de ses amis. Déposer un contrat, un testament chez un Notaire. Déposer des pièces justificatives. Déposer de l’argent au Greffe. Déposer son autorité entre les mains de quelqu’un.
Il signifie aussi, Quitter une dignité, une charge. Sylla déposa la Dictature.
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Déposer, se dit aussi d’Un corps mort qu’on met en dépôt dans une Église, jusqu’à ce qu’on le transporte en un autre lieu.
On dit figurément, qu’Un homme dépose ses secrets dans le sein de son ami, pour dire, qu’Il lui confie ses secrets.
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Déposer, signifie encore, Dire comme témoin ce qu’on sait d’un fait. Tels et tels ont déposé contre lui. Les témoins ont déposé en sa faveur, ont déposé que… Déposer d’un fait. Dans ce sens il est neutre.
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Déposer, se dit aussi Des liqueurs qui laissent des parties grossières et hétérogènes au fond d’un vaisseau. Cette eau a déposé beaucoup de sable. Ce vin a déposé beaucoup de lie. On dit absolument : Cette liqueur a beaucoup déposé. Les urines déposent.
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Déposé, ée. participe.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- dépopulariser, v. tr. [8e édition]
- dépopulation, n. f.
- déport [I], n. m.
- déport [II], n. m.
- déportation, n. f.
- déporté, -ée, n.
- déportement, n. m.
- déporter, v. tr.
- déposant, -ante, n.
- dépose, n. f.
- déposer [I], v. tr.
- déposer [II], v. tr.
- dépositaire, n.
- déposition, n. f.
- déposséder, v. tr.
- dépossession, n. f.
- déposter, v. tr. [7e édition]
- dépôt, n. m.
- dépotage, n. m.
- dépotement, n. m.