mi
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Particule indéclinable qui ne s’emploie jamais toute seule, et qui entre dans la composition de plusieurs mots, et sert à marquer, soit le partage d’une chose en deux portions égales, soit l’endroit où la chose peut être partagée de la sorte.
Elle sert à marquer le partage d’une chose en deux portions égales, lorsqu’elle se joint avec le mot Parti. Mi-parti, mi-partie. Ainsi on dit, que Les avis ont été mi-partis, que les opinions ont été mi-parties, pour dire, qu’Il y en a eu autant d’un côté que de l’autre.
Et l’on dit, qu’Une robe est mi-partie de blanc et de rouge, pour dire, que Tout un côté de la robe par dehors est blanc, et que tout l’autre côté aussi par dehors est rouge.
Elle sert à marquer l’endroit où la chose peut être partagée en deux portions égales, lorsqu’elle se joint à des noms substantifs. Ainsi l’on dit, Mi-chemin, pour dire, L’endroit où l’on compte la moitié du chemin.
Il en est de même des autres mots où cette particule se joint. Mi-côte, mi-corps, mi-jambe, mi-sucre, mi-terme, mi-Carême, mi-Mai, mi-Août, et ainsi des autres noms des mois.
Il faut observer que quand cette particule se joint avec les mots de Corps, jambe, sucre, chemin, mur, terme et côte, elle ne s’emploie qu’adverbialement, avec la préposition À, sans aucun article. Ainsi on dit, À mi-corps, à mi-jambes, à mi-terme ; ou bien, Jusqu’à mi-corps, jusqu’à mi-jambes, jusqu’à mi-terme, des confitures à mi-sucre ; sans qu’avec ces mots la particule p. 104Mi ait jamais aucun autre emploi. Il n’y a de l’eau qu’à mi-jambe, que jusqu’à mi-jambe. Cette poutre ne porte qu’à mi-mur. Cette femme est accouchée à mi-terme. Je vous conduirai jusqu’à mi-chemin. Une maison située à mi-côte.
Il n’en est pas de même lorsqu’elle se joint au mot de Carême, et à tous les noms de mois, car alors ces noms ne se mettent point sans article ; et ce qui est à remarquer, c’est qu’ils ne reçoivent que l’article féminin, quoique tous soient masculins. Nous avons passé la mi-Mai. Vers la mi-Août. Cela arriva vers la mi-Carême. Il n’y a que le seul mot de Mai qui se dit sans article dans ce proverbe, Mi-Mai, queue d’hiver.
Il est encore à remarquer que dans tous les mots ci-dessus, la particule Mi en est séparée dans l’écriture par un petit trait qu’on nomme Division, comme en ceux-ci, Mi-Août, mi-Carême ; mais dans quelques autres, comme Midi, minuit et milieu, que l’on verra à leur ordre, elle n’est point séparée.
On appelle La mi-Carême, Le Jeudi de la troisième semaine du Carême, qui est à peu près la moitié du Carême. Nous aurons bientôt la mi-Carême. On vous payera à la mi-Carême.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- mezzo, n. m.
- mezzo-soprano, n. m.
- mezzo-termine, n. m. [7e édition]
- mezzotinte, n. m.
- mezzo-tinto, n. m. inv.
- mg, symb.
- Mg, symb.
- Mgr, abrév.
- Mgrs, abrév.
- MHz, symb.
- mi- [I], préf.
- mi [II], n. m. inv.
- mi-août, n. f. [1re édition]
- miasme, n. m.
- miaulant, ante, adj. [5e édition]
- miaulement, n. m.
- miauler, v. intr.
- miauleur, -euse, adj.
- mi-bas, n. m. inv.
- mica, n. m.