parade

5e édition

PARADE.

s. f.
■  Montre, étalage de quelque chose que ce soit. Mettre une chose en parade. Cela n’est mis là que pour parade, pour la parade.
Il se dit particulièrement De tout ce qui est moins pour l’usage ordinaire, que pour l’ornement. Un lit de parade. Une chambre de parade. Un buffet de parade. Un carrosse de parade. Un cheval de parade.
On appelle Lit de parade, Un grand lit sur lequel on expose les Rois, Princes et personnes de grande qualité, après leur mort.
■ Parade, signifie aussi Ostentation et vanité. Il fait parade de son esprit, de son savoir. Elle fait parade de sa beauté, de ses pierreries.
■ Parade, est aussi un terme d’Escrime, et signifie, L’action par laquelle on pare un coup. Parade sûre, prompte, ferme. Aller à la parade. Manquer la parade. Manquer à la parade. La parade est difficile. Il n’est pas heureux à la parade. Ce dernier se dit aussi figurément De celui qui ne sait pas écarter une plaisanterie, un reproche.
■ Parade, est aussi un terme de Manége, et il se dit De l’arrêt d’un cheval qu’on manie. Ce cheval est sûr à la parade.
■ Parade, en termes de Guerre, signifie, La montre que font sur la place les troupes qui vont monter la garde.
■ Parade, signifie encore, Les scènes burlesques que les Bateleurs donnent au peuple à la porte de leur théâtre, pour engager à y entrer. La parade vaut mieux que la pièce.
Par extension, il signifie Une imitation ridicule, un vain semblant, un étalage plein de fausseté. Ces larmes, ce discours, cet empressement, n’étoient qu’une parade ; il jouoit une parade.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.