parade
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Montre, étalage de quelque chose. Cela n’est mis là que pour la parade.
Il se dit, particulièrement, de Tout ce qui est moins pour l’usage ordinaire que pour l’ornement. Une chambre, un meuble de parade. Un habit de parade.
Lit de parade se dit particulièrement d’un Grand lit sur lequel on expose après leur mort les personnages de grande distinction.
Fig., Faire parade d’une chose, En faire ostentation, en tirer vanité. Il fait parade de son esprit, de son savoir. Faire parade de beaux sentiments.
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Parade s’est dit, en termes militaires, de la Revue des troupes allant monter la garde.
Pas de parade, Sorte de marche cadencée en usage dans certaines cérémonies militaires.
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Parade se dit aussi des Scènes burlesques que les bateleurs donnent au peuple à la porte de leur théâtre pour engager à y entrer. La parade avait attiré un public nombreux.
Il se dit, par extension, d’une Imitation ridicule, d’un vain semblant, d’un étalage plein de fausseté. Cette cérémonie ne fut qu’une parade.
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Parade se dit encore du Lieu où ceux qui vendent des chevaux viennent habituellement les montrer aux acheteurs. Voyez Montre.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- paracétamol, n. m.
- parachèvement, n. m.
- parachever, v. tr.
- parachronisme, n. m. [7e édition]
- parachutage, n. m.
- parachute, n. m.
- parachuter, v. tr.
- parachutisme, n. m.
- parachutiste, n.
- paraclet, n. m.
- parade [I], n. f.
- parade [II], n. f.
- parade [III], n. f.
- parader, v. intr.
- paradigmatique, adj.
- paradigme, n. m.
- paradis, n. m.
- paradisiaque, adj.
- paradisier, n. m.
- parados, n. m.