proie

5e édition

PROIE.

s. f.
■  Ce que les animaux carnassiers ravissent pour le manger. Le lion se jeta sur la proie. Le loup emporta sa proie dans le bois.
Il se dit figurément Du butin qu’on fait à la guerre, ou autrement. Être ardent à la proie, âpre à la proie. Partager la proie. Toutes ces richesses furent la proie du soldat.
On appelle Oiseaux de proie, Les oiseaux qui donnent la chasse au gibier, et qui s’en nourrissent.
On dit figurément, Être en proie à ses valets, à ses domestiques, pour dire, Être pillé par ses valets, par ses domestiques.
On dit aussi figurément, Être en proie à la médisance, à la calomnie ; être en proie à ses passions, à sa douleur, etc. On dit dans le même sens, Se livrer en proie à ses passions, à sa douleur.
On dit, Devenir la proie, demeurer en proie, rester en proie. Une femme inconsidérée devient la proie des médisans. Dénué de tous ses appuis, il demeura, il resta en proie à la vengeance.
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