transport

5e édition

TRANSPORT.

s. masc.
■  Action par laquelle on transporte une chose d’un lieu en un autre. Le transport de l’or et de l’argent hors du Royaume est défendu. Le transport de ses meubles lui a coûté beaucoup. Le transport des terres est d’une grande dépense. Ce malade n’est pas en état de souffrir le transport.
En termes de Pratique, il se dit aussi De l’action d’un Officier qui va sur le lieu qui a fait naître la contestation. Transport d’un Juge, d’un Commissaire, d’un Expert sur les lieux.
■ Transport. Cession juridique d’un droit qu’on a sur quelque chose. Il m’a fait transport de ce qui lui est dû par un tel. Faire transport d’un billet, d’une rente. Accepter un transport. Je n’ai point voulu du transport qu’il me vouloit faire.
■ Transport, se dit figurément Des passions violentes qui nous mettent en quelque sorte hors de nous-mêmes. Transport de joie. Transport de colère. Transport d’amour. Transport amoureux. Transport de jalousie. Transport jaloux.
Il s’emploie souvent seul pour exprimer Tout mouvement passionné. Je l’ai trouvé dans un transport extraordinaire. Il avoit peine à contenir ses transports.
Il se prend quelquefois pour Enthousiasme. Transport poétique. Transport prophétique. Dans ses divins transports.
■ Transport au cerveau, se dit d’Un délire passager, qui est ordinairement la suite d’une fièvre violente. Il a une grosse fièvre, et on craint le transport au cerveau. En ce sens, on dit absolument, Transport. Le transport est à craindre. Il a le transport.
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