aboyer

6e édition

ABOYER.

v. n. Conjugaison : (Il se conjugue comme Employer.)
■  Japper. Il ne se dit au propre que D’un chien. Un chien qui aboie à la lune. Un chien qui aboie aux voleurs. Un chien qui aboie contre tous les passants. Un chien qui aboie après tout le monde.
Prov. et fig., Tous les chiens qui aboient ne mordent pas, Les gens qui menacent ne sont pas toujours fort redoutables.
Prov. et fig., C’est aboyer à la lune, se dit en parlant D’un homme qui crie inutilement contre un plus puissant que lui.
Fig. et fam., Aboyer après quelque chose, Le désirer, le poursuivre ardemment. Ils sont trois ou quatre qui aboient après cet emploi. Aboyer après une succession. Cette manière de parler vieillit.
Aboyer, au figuré, signifie aussi, Crier après quelqu’un, le presser, le poursuivre d’une manière importune ; dire du mal, avec acharnement, d’une personne ou d’une chose. Tous ses créanciers aboient après lui. Tous les journaux, tous les critiques aboient après cet auteur, après la pièce nouvelle.
Aboyé, ée. participe. Il n’est guère en usage qu’au figuré. Un débiteur aboyé de tous ses créanciers.
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