draper

6e édition

DRAPER.

v. a.
■  Couvrir de drap. Il ne se dit guère qu’en parlant Des voitures, des chaises à porteurs, etc., qu’on couvre de drap noir ou de quelque autre couleur sombre, en signe de deuil. Draper un carrosse de noir, de violet. On l’emploie quelquefois p. 586absolument. Le roi drape de violet. Les princes drapent.
Draper, en termes de Peinture et de Sculpture, signifie, Habiller une figure, ou en représenter les vêtements ; mais il ne se dit qu’en parlant De vêtements amples et formant des plis. Draper une figure. Le talent de bien draper est très-rare.
Il s’emploie dans un sens analogue, avec le pronom personnel, en parlant De la manière dont un acteur arrange ses vêtements, lorsqu’il est habillé à la grecque ou à la romaine. Cet acteur se drape bien. Il sait bien se draper.
Draper, signifie encore, figurément et familièrement, Censurer, railler fortement quelqu’un, en dire du mal. Il ne faut pas draper les absents. On l’a bien drapé.
Drapé, ée. participe. Un carrosse drapé. Être drapé à l’antique.
Bas drapés, Bas de laine préparés de manière qu’ils ressemblent à du drap.
Drapé, en termes de Botanique, se dit quelquefois adjectivement Des parties couvertes de poils courts et tellement serrés, qu’ils forment un tissu plus ou moins semblable à celui du drap. Les feuilles du bouillon-blanc et les fruits de la pivoine sont drapés.
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